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Roboti-Robota (Tala Nzoto Ya Tonton Pesa Mbste Na Unibra)

Roboti-Robota (Tala Nzoto Ya Tonton Pesa Mbste Na Unibra)
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Catno

AR 1001

Formats

1x Vinyl LP

Country

France

Release date

Jan 1, 1985

Styles

Soukous

Media: VG+i
Sleeve: VG+

35€*

*Taxes included, shipping price excluded

Afro Soukous. One stamp on front and two stickers on back cover. Please feel free to ask informations about our products and sell conditions. We ship vinyles world wide from our shop based in Montpellier (France). Come to visit us. Le Discopathe propose news and 2nd hands vinyls, collectors, rare and classic records from past 70 years.

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It was in 1990 that Bill Laswell and Richard Horowitz joined forces to take care of the production of local Gnawa musicians for this Nigh Spirits Masters album. It was recorded in the medina of Marrakesh and is an absolutely essential listen for anyone with an interest in African and Middle Eastern music. The Gnawa, if you don't know, are an ethnic group in what is today called Morocco. They are descendants of West African slaves who arrived in the 16th century and were converted to Islam but still kept with them remnants of their animistic practices. They perform a complex and long ceremony to recreate the genesis of the universe and this music is a large part of it.
“…Kamilya Jubran and Werner Hasler’s Wameedd is the most challenging, creative, and disturbing. Hasler a Swiss composer and performer of electronic music, provides an eerie, subtle, and remarkably appropriate sound background for Jubran’s voice and ‘ud. Jubran’s ‘ud playing is mostly basic and spare, her repetitive lines and note-bending often bearing a family resemblance to that of Mississippi delta blues guitarists. The focus here is less on melody than on emotion, feeling, and thewords. “ RootsWorldMusician, composer and one of the most revered figures for today’s younger generation of experimental and alternative Arabic music-scenes, Kamilya Jubran (text, oud & vocals, collaborates with long standing musical partner, composer, accomplished trumpet player and seasoned electronic musician Werner Hasler (trumpet & electronics).In Wa (Arabic for and), their third album together as a duo, Kamilya Jubran and Werner Hasler continue to interrogate their listening and their expression, their research and their desires, to unravel a musical universe of possibilities; “a unison of timbres, cultures complementing, the complicity of verses, and modes and languages confronting each other ” in the duo’s own way of communicating respective origins and contemporaneity.Lyrical, within a sound full of contrast and ornamentation, they pursue an expansion of their repertoire with imaginative interpretation and improvisation. For this release via Swiss label Everest Records, Jubran and Hasler seek new sonic and phonetic territory, based on the wasla compound form found in the classical repertoire of Near Eastern music and in Western modern and improvised music; a suite of musical explorations within one composition. In the 45-minutes-long piece that makes up the full length album, they gradually unveil to us the tenants of this artistic dialogue, as they deepen a longstanding musical pact nurtured since 2002 based on the probing and opening up of musical modes and traditions. The chemistry between Jubran and Hasler’s exchange gives birth to a singular, original and extratemporal sound.
“Ô ruines ! je retournerai vers vous prendre vos leçons, je me replacerai dans la paix de vos solitudes.”Constantin-François Volney, Les Ruines ou méditation sur les révolutions des empires [1791]De tous les Cyril qu’enfanta la Cité de Calvin à l’orée des années 80, ces deux-là devaient fatalement se trouver. Deux Cyril comme deux âmes dizygotes dont les aléas ont hâté la rencontre. Cyril Cyril. Hydre libre, née de cette ville de diplomates où Borges, dans L’Autre, dédoublait son égo rajeuni.Sur les ruines de leurs groupes éreintés s’échafaude un empire d’essence cosmopolite. Car ces Cyril ont engrangé des miles, depuis leur havre genevois.Muezzin sans frontières, Cyril Yeterian vient au monde échevelé dans Mama Rosin. Un trio réveillant les spectres des bayous voyous, les Mardi Gras moites d’une Louisiane électrique. Le monde, très vite, s’éprend de leur verve. La BBC les fête, Jon Spencer les produit, les disques prolifèrent. Et puis en 2017, l’état de grâce trépasse. Cyril est seul.Oh, pas tout à fait. Car autour de lui champignonne la musique. Dans sa boutique Bongo Joe, sur le label du même nom, dans les soirées DJ qu’il fomente en sous-sol, Yeterian défriche à tout va, dans une boulimie de grooves exilés.Dans le même espace-temps, Cyril Bondi, lui, prend la tangente. Diatribes, La Tène, Insub Meta Orchestra, les projets les plus aventureux de la scène genevoise ont tous maille à partir avec ce percussionniste en quête de pulsations inouïes. Lui aussi voyage, connaît l’ascension, l’ivresse des cimes et la chute. Plaistow, son groupe de jazz médiumnique, d’hypnose acoustique, chahute le landerneau saturé du trio piano-basse-batterie et conquiert les coeurs d’Europe et d’Orient. Jusqu’à la rupture.Bondi cherche alors un local pour y déposer son attirail. Il trouve mieux: un complice en prospection musicale, un Cyril au diapason de son instinct frondeur.Plus question donc de s’appuyer, tel le “Colosse de Rhodes”, sur des piles éprouvées. L’aventure réclame un nouveau bagage, un nouveau langage. Cyril et Cyril sont dans un bateau et tous deux se jettent à l’eau.Guitariste et accordéoniste, Cyril Y. adopte le banjo. Il y greffe des pédales d’effet qui ont tôt fait de le muer en bouzouki malingre, en saz épique, en lyre d’Addis. Cyril B, lui, recompose une batterie de cuisine cannibale, sertissant sa grosse caisse modèle fanfare de grelots maousses et de noix tropicales.Il faut avoir vu ces deux là, un soir de festival populeux, surchauffer un club étriqué en convoquant des négus utopiques. Jouer aux nouveaux berbères, provoquer d’improbables soukous sismiques en une transe qui tient autant du vertige hippie que de Fraggle Rock.Car la musique, pour Cyril Cyril, est un usage du monde. Un décentrement joyeux qui offre de nouvelles prises à l’appréhension du chaos. Le propos ici, n’a rien d’une partie de campagne mondialisée, d’un exotisme gluten-free. Sous la plage, les pavés. Le politique affleure toujours à la surface de ces chants grisants, de ces grooves osseux.Quand il ne remonte pas la filière familiale d’un dialecte libanais adopté sur le tard, Cyril Yeterian scande en français des rhapsodies dont le vocable impérieux dit tout des insurrections qui viennent.Ainsi de “La ville”, harangue doorsienne où la verve épique d’un Prix Goncourt (Texaco de Patrick Chamoiseau) rencontre les prophéties poétiques du Comité Invisible. Ainsi d’”Ultra moderne solitude 2”, plus Alain Péters que Souchon, où l’on s’interroge: “Où sont donc parties les âmes / avec qui prendre les armes”.Rien pourtant de nature à transformer Certaine Ruines en un pamphlet bavard de mauvais plaisants, de rabat-joies néo-post-tout. Parce que, reconnaissons-le, “c’est intimidant le léviathan” (“Sous la mer c’est calme), Cyril Cyril sait les pouvoirs supérieurs de la suggestion, de la retenue, de la sobriété heureuse.Un mot, un cri en dit bien d’autres, pour peu qu’il soit habité. Un son de duo, réduit à sa plus simple expression - rythme-riff-voix - peut porter en lui, double hélice d’ADN, un organisme musical d’une luxuriance infinie. 
Cyril Cyril, si riche, si riche.
Includes a printed inner sleeve and a download code !

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