Gil.Barte
Transmutation

killer new heat from Omar S on his FXHE label featuring Desire on vocals + backed with an instrumental mix.

The Essence – EcstasyLabel:Midnight Music – CHIME 00.39 S

House tip ! Big reissue of Woody McBrides ultra-rare Nimbus Quartet double pack from 1995.

Producteur de disques, Dj, superviseur musical et propriétaire du label : Antoine Harispuru alias Golden Bug n'est rien de moins qu'un véritable artiste incroyablement polyvalent ; délivrant toujours d'excellents niveaux de house et d'electronica teintés de disco depuis dix ans sur des labels comme La Belle, Les Disques de la Mort, Höga Nord, Gomma, Multi Culti et Kompakt. 6 ans après V.I.C.T.O.R, Golden Bug signe son retour sur La Belle avec PISCOLABIS. Un 4ème album sensoriel, universel, envoutant, parfois indescriptible mais unique. L'album embrasse tous les styles chers à Antoine Harispuru et surgit comme une ouverture étonnante sur de nouveaux mondes, oscillant entre electronica, vibrations robotiques et dub psychédélique. Et si il a convié un nombre impressionnant d’invités ; les Français The Limiñanas et Tim Glass, la japonaise Vega Voga aka Narumi Herisson, les Australiens Funboys, l’Espagnol Pajaro Sunrise, c’est parce que ce projet est né de l’ébullition que provoquent les oppositions. De l'hypnotique ascension introductrice Colibri aux motifs rocks / acid western Variation sur 3 Bancs, Tokoyo No Kuni en passant par les obsessionnels et cosmiques dubs Nid de Guêpes, Fata Morgana, Golden Bug mélange les genres sans les dénaturer. Il explore mais ne se perd jamais comme avec La Boite Noire et son electronica berlinoise chloroformée, les guitares orientales du solaire Bring the Light, sans oublier ce final maestro Le Chant des Sirènes; envoutante et opératique pop nébuleuse qui s'acoquine à la voix angélique et lyrique de Tim Glass. Une musique à écouter, à voir et à ressentir.

Est-ce que l’on savoure assez la lumière ? On se délecte de la douceur d’un lever de soleil ou de la majesté d’un coucher de soleil, mais sa texture change continuellement, seconde par seconde. Une mutation à laquelle nous faisons rarement attention. La beauté de la lumière est l’inspiration pour The Gleam, le troisième album de la compositrice et musicienne coréenne Park Jiha. Elle distille la lumière en son, du scintillement des premiers rayons de soleil de « At Dawn » jusqu’à la tombée de l’obscurité dans « Nightfall Dancer », en capturant son essence en notes et silence. L’album trouve son origine avec la pièce « Temporary Inertia » qui a été créée pour une une improvisation méditative dans un bunker conçu par l’architecte Ando Tadao, où le plafond avait une ouverture laissant la lumière s’y déplacer lentement pendant la journée et offrant un rendu très spécial à l’intérieur. Park Jiha voulait capturer les émotions que la lumière lui donnait en tant qu’observatrice, ses textures, son intensité, sa chaleur… Son mouvement semble inerte et seul le temps le révèle. Comme son prédécesseur, Philos (2019), The Gleam est une œuvre entièrement solo. Toute la musique est composée et jouée par Park Jiha au piri (une sorte de hautbois), saenghwang (un orgue à bouche qui apparaît sur la pochette de l’album), yanggeum (hammered dulcimer) et glockenspiel. Sa musique est minimale sans être minimaliste. Elle puise dans la musique coréenne traditionnelle tout en prenant ses distances. Sa musique respire. La respiration est un acte de répétition constant. La répétition est essentielle pour garder une certaine concentration et bâtir le terrain propice au développement de l’atmosphère du morceau, créer des sentiments. Musique et nature sont très similaires d’une certaine manière explique l’artiste. The Gleam scintille et éblouit. Laissez-vous emporter…

On their self-titled debut album Etienne Jaumet and Fabrizio Rat, both trained pianists, re-invent their favourite instrument to make us hear it in a totally new way. While the former creates unusual sounds thanks to the rhythmic machines that accompany his piano, the latter uses this classical and romantic instrument par excellence to explore the techno sphere."The basic idea of our duo is to confront the harmonic richness of the piano and the synthesizer through rhythm. To explore our interactions through live music. To develop new atmospheres thanks to the evocative power of unusual sounds. Somewhere between ambient and sound experimentation…'