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Nils Frahm
Paris
A1
Prolog
A2
Right Right Right
B1
Briefly
B2
You Name It
B3
Some
C1
Re
C2
Spells
D1
Opera
D2
Our Own Roof
D3
Hammers
Enregistré à la Philharmonie de Paris et un an et demi après la sortie de son opus Music For Animals, Nils
Frahm nous présente un nouvel album live, dont la sortie est prévue sur son label LEITER. Dans ce qui
devient une tradition, il succède à Spaces 2013, un album de lʼannée selon Pitchfork enregistré lors de
concerts au cours des 18 mois précédents, et à Tripping With Nils Frahm 2020, également sorti sous forme
de film. Ce dernier, qui arrive dans le sillage dʼAll Melody 2019) et de son compagnon de 2020, All Encores, a
été enregistré lors de concerts dans le grandiose Funkhaus Saal 1 de Berlin, autrefois le plus grand studio de
lʼancien complexe radiophonique de la RDA.
Paris, néanmoins, est le premier album live de Frahm dʼune seule nuit, le 21 mars 2024, et contient dix titres
sur une durée de 84 minutes. Les performances de Frahm ont toujours été connues pour élargir ses
enregistrements en studio, et Paris ne fait pas exception. Sʼappuyant sur son catalogue substantiel, le
compositeur et producteur allemand retravaille des morceaux de Music For Animals (« Right Right Right » et «
Briefly ») avant des morceaux moins récents de The Bells 2009 (« Some », également inclus sur Solo
2015 et Screws 2012 (« Re », enregistré à lʼorigine avec seulement neuf doigts après que Frahm se soit
cassé le pouce). On trouve également « Spells » de All Encores et « You Name It » de lʼalbum solo pour piano
de cette année, Day, tandis que le tout nouveau, luxueux et étrangement captivant « Opera » prépare le
terrain pour « On The Roof » de sa partition déchirante et primée pour le thriller allemand Victoria, largement
acclamé en 2015, tourné en une seule caméra et en une seule prise.
Après sʼêtre fait connaître avec de délicates vignettes pour piano, la gamme instrumentale de Frahm sʼest
élargie pour inclure une montagne de synthétiseurs et dʼinstruments à clavier vintage. Parmi ces pièces
figurent un orgue fabriqué sur mesure ainsi que lʼharmonica en verre final construit par Gerhard
Finkenbeiner, un maître verrier qui, dans les années 1980, a ressuscité lʼinstrument – inventé par Benjamin
Franklin en 1761 – avant de mourir en 1999 dans des circonstances mystérieuses, encore non élucidées. La
compréhension de Frahm en matière de dynamique et de tension sʼest également élargie, et non seulement il
revigore son travail lors des concerts pour cet éventail plus large de possibilités, mais il continue également
de le développer lors de ses tournées.